Prologue
C’est dans le cadre de l’entretien et surtout l’embellissement, et ce malgré de multiples dégradations des lieux, que j’ai aidé mon ami Monsieur le Président du Syndicat d’Initiative d’Amay, à poser des briques en verre en lieu et place des impostes de la porte des sanitaires de la Tour Romane d’Amay.
La brique de verre ou pavé de verre est un matériau de construction généralement carré, transparent ou translucide, permettant l’acheminement de la lumière du jour là où l’installation d’un châssis de fenêtre n’est pas possible (réglementation ou autre).
Elles sont fabriquées en moulant deux pièces identiques, pressées et recuites suite à leur assemblage. Les briques ont ainsi un espace creux mais hermétique en leur centre.
Ainsi, il a été acheté, il-a bråmint dè tins, 14 briques de verre, ce qui correspond à la hauteur des baies à combler, sur base d’un bloc de 90 millimètres et de joints de mortier-colle de 10 millimètres.
Préparation du support
Tout d’abord, il a fallu démonter les châssis de fenêtre au départ posés dans les baies.
Ceux-ci étaient composés d’un cadre dormant, assemblé par un enfourchement, maçonné sur les blocs et fixé en haut et en bas à l’aide de ce qui ressemblait à des vis de 4 millimètres de diamètre. Les vitrages ont été malheureusement brisés entre temps.
Ainsi, nous avons donc cassé la vis fixant la traverse inférieure du châssis, et mis celui-ci de travers pour le libérer au maximum de la baie : Ensuite, il a simplement suffit de faire levier sur celui-ci pour le libérer.
Les gravas et autres déchets seront évacués dans le courant de la semaine dans la filière du recyclage.
Pose du bloc de soutien
Sur la hauteur totale, nous avions besoin d’une cale d’environ 10 centimètres, soit éventuellement un bloc de béton de 90 millimètres avec de petits joints de mortier autour de ses faces.
Pour une question d’économie de matériaux, nous avons coupé en deux un bloc de béton à l’aide d’une disqueuse du type Milwaukee AGX-125-EK montée d’un disque diamanté.
Après avoir gâché un peu de mortier-colle (ici , du Mapei MapeStone 2), nous l’avons posé et maintenu à l’aide de barres à béton avec de fins joints afin de poser nos briques de verre au dessus de celui-ci.
C’est à ce moment que nous avons arrêté afin de nous désaltérer d’une Chaudfontaine pétillante.
Maçonnage des briques
Il est important que les joints de ce type de matériau soit plein, c’est pourquoi chaque brique à été posée sur un lit de mortier-colle, et les joints latéraux remplis à l’aide d’une langue de chat.
À partir de la deuxième brique, nous avons percé le mur de part en part, au travers du joint, pour poser une barre à béton maintenant l’ouvrage en place.
Évidemment, chaque brique doit être posée de niveau dans les 3 plans que sont sa largeur, sa longueur et sa hauteur; Il faut aussi tenir compte des deux appuis indispensables lors de sa pose.
Le mortier-colle ayant une texture plus crémeuse que le mortier ordinaire, préparé à base de sable et de ciment, il est plus facilement appliqué. Il faut toutefois ne pas traîner, car celui-ci se dessèche assez rapidement.
Finitions
L’ensemble des briques posées, nous avons contrôlé le niveau et aplani les joints.
Le must est de brosser les joints pour obtenir un effet légèrement usé, ce qui a pour effet de cacher les quelques défauts éventuellement présents dans la planéité du mortier-colle.
Nous évaluerons par après la pose de grilles pour protéger ces briques de verre, épaisses mais fragiles, en inox ou en bois… Ce qui, je pense, fera l’objet d’un autre article.